Registres paroissiaux, d'état civil et tables décennales

Comment consulter les documents numérisés ?

  1. Cliquer sur le lien "Voir les documents numérisés" ci-dessus.
  2. L'accès aux registres se fait par le nom de la commune existante à l'époque : en cas d'évolution de son nom ou de son territoire, une notice historique vous orientera. Lorsqu'une commune a eu plusieurs paroisses ou sections, une entrée directe vous est proposée. Un géo-référencement (localisation de la commune) vous est proposé : cliquer sur l'icône de la mappemonde.
  3. Vous pouvez ensuite choisir l'affichage de tous les registres disponibles (cliquez "suivant" sur les deux écrans successifs), ou faire une recherche par type d'acte, et/ou par date.

Pour une visualisation optimale avec un écran 22', nous vous recommandons d'utiliser une résolution 1600 x 1024.

Détail des registres d'état civil versés

Communes de l'arrondissement de Années consultables
  Sur internet En salle de lecture des Archives
Grenoble Jusqu'en 1902 1903-1912
Saint-Marcellin Jusqu'en 1896 (sauf St-Marcellin : 1892) 1897-1913
la Tour-du-Pin Jusqu'en 1902 1903-1912
Vienne Jusqu'en 1906

Communes de Beaurepaire et Vienne : 1907-1946

Commune de Roussillon : 1907-1941

Autres communes : 1907-1936

Pour la consultation des registres postérieurs, il faut vous adresser à la mairie de la commune concernée (attention : les mairies n'ont pas pour mission de répondre aux recherches généalogiques par correspondance).

Les lacunes d'importance se font maintenant rares mais n'hésitez pas à nous faire part des manques que vous pouvez constater lorsque vous feuilletez les registres en ligne, même s'ils concernent de courtes périodes.

Vous ne trouvez pas un registre en ligne ? Vérifiez qu'il existe bien dans nos fonds en consultant les inventaires : 

Cas particulier de la ville de Grenoble :

Une partie de l'état civil est en ligne sur le site internet www.archives.grenoble.fr. Pour le reste, vous renseigner auprès des Archives municipales. Pour les actes récents, vous trouverez plus d'informations sur la page "Actes d'état civil" du site de la commune.

Anciennes communes iséroises transférées au département du Rhône : voir les Archives départementales du Rhône.

En savoir + sur les registres paroissiaux et d'état civil

Organisation administrative de l'Eglise en Dauphiné

L'organisation territoriale de l'Eglise reflétait un héritage des premiers siècles du christianisme, et ne correspondait donc pas à l'organisation civile de la province. Dans le cas du Dauphiné, cette situation était particulièrement complexe. En effet, le territoire actuel du département de l'Isère relevait sous l'Ancien régime de 6 diocèses différents :

  • évêché de Belley ( archiprêtrés de Pont-de-Beauvoisin et d'Aoste) : 19 paroisses et 3 annexes ;
  • archevêché de Lyon ( archiprêtré de Morestel pour l'Ile-Crémieu, et archiprêtré de Meyzieu) : 52 paroisses ;
  • archevêché de Vienne ( correspondant à toute la partie à l'ouest de la vallée de l'Isère) : 222 paroisses ;
  • évêché de Grenoble ( sud-est de l'actuel département) : 223 paroisses ;
  • évêché de Die ( secteur du Trièves) : 14 paroisses.

Soit un total de 548 paroisses sur les 1200 que comptait la province de Dauphiné.

Les registres paroissiaux

L'ordonnance de Villers-Cotterêts, prise par François 1er en 1539, prescrit aux curés de tenir des registres de baptêmes avec dépôt au greffe du bailliage le plus proche. Elle est complétée par l'ordonnance de Blois de 1579 qui étend cette obligation aux mariages et aux sépultures. Dans la réalité, ces dispositions ne furent pas bien suivies ; par ailleurs les guerres de Religion et les différentes vicissitudes n'ont pas permis à la plupart des registres de cette période de parvenir jusqu'à nous. Le registre le plus ancien pour notre département concerne la paroisse d'Artas, il remonte en 1541. Il n'existe des registres antérieurs à 1599 que pour une trentaine de paroisses, et encore ne s'agit-il pas de collections complètes, sauf pour les villes de Grenoble et Vienne.

Les collections remontant à 1650 sont au nombre de 167, ce qui représente environ 30 % des paroisses.
Dans la grande majorité des cas les registres paroissiaux ne furent véritablement bien tenus et conservés qu'à partir de 1737, à la suite de la déclaration royale de 1736, premier texte réglementaire entièrement consacré à la tenue des registres.
Outre les actes de baptêmes, mariages et sépultures, le curé notait parfois les évènements notables, la liste des communiants ou des confirmés, le relevé des fidèles chargés de fournir le pain bénit, ou encore la liste des membres d'une confrérie.
Les communautés religieuses et les hôpitaux pouvaient aussi être chargés de tenir des registres.

Dans le cas des protestants, nombreux en Dauphiné, des registres ont été conservés pour les communautés suivantes : l'Albenc, Beaurepaire, Besse, Cornillon-en-Trièves, Corps, Grenoble, Mens, Mizoen, La Mure, Pont-en-Royans, Saint-Arey, Saint-Jean-d'Hérans, Tréminis.

La loi des 20-25 septembre 1792 sécularise l'état civil, en confiant la tenue des registres aux maires. Les anciens registres paroissiaux devaient leur être remis par les curés. Le principe de la tenue simultanée de deux registres originaux est maintenu : l'un des exemplaires doit être envoyé au greffe du tribunal. La terminologie des actes change, on parle dorénavant d'actes de naissances, mariages et décès, obligatoires pour tous les citoyens.
Des tables décennales sont créées, afin de retrouver rapidement la date d'un acte.

Attention, il existe une particularité pour les mariages de la période révolutionnaire : entre le 1er vendémiaire an VII ( 22 septembre 1798) et le 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), ils devaient être célébrés au chef-lieu du canton, et non dans la commune. Si l'on cherche un acte de cette période, il faut donc chercher dans le registre de mariage de la municipalité de canton (signalé dans la base de recherches).

Sous le Directoire, les petites communes rurales sont coiffées par des municipalités de canton et la loi du 23 fructidor an VI institue l'obligation de célébrer les mariages au chef-lieu du canton à partir du 1er vendémiaire an VII (22 septembre 1798). Les municipalités de canton restent en place jusqu'à l'an VIII. Par conséquent, pensez à consulter la liste des municipalités de canton pour toute recherche d'acte de mariage entre le 22 septembre 1798 et le 26 juillet 1800.

Travaux des bénévoles

D'importants travaux de dépouillements (en particulier des actes de mariages) ont été réalisés par le centre généalogique du Dauphiné, association de généalogistes amateurs. Ils sont consultables aux Archives en sous-série 2J.